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| الشهيد سي لخضر الله يرحموSi Lakhdar, Le Héro Glorieux | |
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| موضوع: الشهيد سي لخضر الله يرحموSi Lakhdar, Le Héro Glorieux السبت 29 سبتمبر 2007 - 3:25 | |
| ''''''''' ''''''''''''' Fi oued El Malah ya l'khaoua fi oued el Malah Fi oued El Malah Si Lakhdhar bedjoundou fêreh yektoul ouidhebbah 'askar herba blê nidham yel khaoua
(A Oued El Lamalh, mes frères Si Lakhdhar est satisfait de ses djounoud Il tue et égorge Les militaires fuient en désordre) -extrait d'un chant populaire-
Rabah Mokrani, Si Lakhdhar, a donné naissance à une vraie légende dans la Wilaya IV. Ce maçon, né le 6 février 1934 à Lakhdharia, ex-Palestro, est devenu un mythe à la tête d'unités de choc qui ont fait le coup de feu sur tout le territoire de la Wilaya IV. Ami compagnon d'un autre baroudeur célèbre, Ali Khodja, ils sont chargés tous deux de former des unités de moudjahidine dans l'axe Lakhdharia - Aïn-Bessam. Dès l'âge de vingt ans, ce beau jeune homme qui arbore un air moqueur est au maquis, pour se voir rapidement propulser à la tête d'un commando d'élite. Il est capitaine dès octobre 1956, et Bougara le nomme à la tête de la zone trois en octobre 1958, avec le grade de commandant. Il assure entre-temps l'organisation et l'entraînement au sein de la Wilaya IV. Si Lakhdhar est tué, comme il le souhaitait, les armes à la main au djebel Boulegroune, près de Souagui, dans le sud de la Wilaya de Médéa. Il meut quelques semaines avant Si M'Hamed Bougara. Il tombe au champ d’honneur à 22 ans
EL MOUDJAHID samedi 05 mars 2005
Les moudjahidine de la wilaya de Médéa ont commémoré hier le 47e anniversaire de la mort du commandant Si Lakhdar, un chef militaire de la Wilaya IV historique. A cette occasion, les autorités locales, les moudjahidine et compagnons d’armes du chahid ainsi que de nombreux citoyens se sont donné rendez-vous à Djebel Boulegroune dans la commune de Djouab, wilaya de Médéa, pour se remémorer les hauts faits d’armes de ce glorieux combattant de la liberté. De son vrai nom, Rabah Mokrani, Si Lakhdar est né le 06 novembre 1936 à Lakhdaria (ex-Palestro) dans la wilaya de Bouira. Issu d’une famille pauvre, le chahid entame un bref cursus scolaire dans sa ville natale en raison de la politique d’exclusion instaurée par le colonisateur. Il a dû interrompre ses études et poursuivre une formation dans le bâtiment. Très jeune, il a été chargé de mettre en place les premières cellules combattantes dans la région de Lakhdaria et Aïn Bessam. A peine âgé de vingt ans, il participe aux cotés du chahid Ali Khodja, à la création du fameux commando qui portera plus tard le nom de ce chahid. En octobre 1956, Si Lakhdar est promu au grade de capitaine, date à laquelle il fut chargé des opérations militaires à l’intérieur de la zone qui s’étend de Lakhdaria jusqu’à Tablat (Médéa). Deux ans plus tard, le commandement de la Wilaya IV le nomme commandant adjoint du colonel Si M’hamed Bouguerra. Le`4 mars 1958, Si Lakhdar est informé de l’imminence d’une offensive de grande envergure dans la région où il opérait. Des centaines d’officiers et de soldats de l’armée coloniale équipés de matériel militaire sont dépêchés dans la région à partir de Tablat, Bouskène, Sour El-Ghozlane et Bir Ghbalou. L’objectif de l’armée coloniale était d’encercler le “commando Ali Khodja” et les sections de la “Katiba Zoubeiria” stationnées non loin de Djebel Boulagroune. L’offensive commença très tôt le matin, mais face aux pertes subies dès les premiers affrontements, le commandement militaire français donna l’ordre de repli et fit intervenir l’aviation pour venir à bout de la résistance du commando. Un déluge de bombes au napalm s’abat sur la zone, durant lequel, le commandant Si Lakhdar fut grièvement blessé. Evacué par ses compagnons d’armes hors de la zone de combats, à la faveur de la nuit, Si Lakhdar succombera à ses blessures dans la soirée du 05 mars 1958.
L’histoire de la wilaya IV revisitée
Ce sont les communes de Zbarbar, et de Lakhdaria, dans la wilaya de Bouira, qui ont été choisies pour abriter, trois jours durant, du 27 au 29 juin 2006, un mémorial sur l’historique de la wilaya IV durant la guerre de Libération nationale. Présidé par le colonel Hassan El Khatib, cette rencontre historique, qui se déroulera en présence des cadres de la première région, devrait permettre au grand public de prendre connaissance des faits ayant marqué cette époque révolutionnaire. En débutant cette manifestation par un programme riche et varié, le centre culturel de Lakhdaria devra accueillir de nombreux visiteurs pour les expositions et les témoignages de personnes ayant vécu les moments forts de la guerre pour le recouvrement de l’indépendance, et ce dés demain, de 08h jusqu’à 18h. Concernant la deuxième journée de cette manifestation, ce sera l’occasion pour les participants de se recueillir sur les tombes des valeureux chouhada. En guise de clôture de la cérémonie, une exposition d’archives historiques permettra aux visiteurs de prendre connaissance de ces héros de la révolution, lesquels se sont sacrifiés pour la nation.
Lynda O. A | |
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| موضوع: رد: الشهيد سي لخضر الله يرحموSi Lakhdar, Le Héro Glorieux السبت 29 سبتمبر 2007 - 3:29 | |
| Lakhdaria
Il y a 47 ans, le Commandant Si Lakhdar tombait au champ d’honneur Le commandant Si Lakhdar, de son vrai nom Mokrane Saïd est né à Guergour petite contrée située à l’ouest dans la commune de Lakhdaria (ex-Palestro)
Le 5 mars dernier au douar Zenine, là, où une stèle fut errigée en hommage aux sacrifices consentis par nos valeureux combattants pour que vive l’Algérie libre et indépendante, que les compagnons, frères d’armes ainsi que, parents et des responsables civils et militaires se donnent régulièrement à cette date, rendez-vous sur ce haut lieu de bravoure pour se remémorer le sacrifice de ce courageux fils de l’Algérie, qui est le commandant Si Lakhdar. Le commandant Si Lakhdar, de son vrai nom Mokrane Saïd est né à Guergour petite contrée située à l’ouest dans la commune de Lakhdaria (ex-Palestro) Issu d’une famille pauvre, il grandit dans cette région où il fait ses études dans la seule école primaire de la contrée et apprit par la même occasion le dur métier de maçon, au centre professionnel de la ville. Très jeune, et dès le déclenchement de la lutte armée, il fut contacté par le Front de libération nationale, pour être chargé et ce, début 1955 de l’organisation armée des maquis, dans la région de Palestro -Aïn Bessem. Très tôt, il devint le premier responsable politico-militaire. Rejoint peu de temps après, à la fin du printemps 1955, par Ali Khodja qui venait de déserter les rangs de l’armée française, Si Lakhdar en fit un ami inséparable un compagnon de lutte et un frère. Tous deux, ils réussirent à mettre sur pied, de puissants commandos, dont la valeur, leur discipline, le courage avaient soulevé l’admiration de l’ennemi lui-même et semé la panique au sein de ses troupes.
Désormais, en sa qualité de chef militaire de la wilaya et sous la direction clairvoyante de Si M’hamed, le Cdt Si Lakhdar, s’employa avec ardeur et sans jamais se lasser à un vaste travail de formation d’organisation et d’actions dont l’objectif était la structuration et l’adaptation des structures de l’ALN aux fonctions de l’évolution de la lutte armée et l’intensification des actions militaires contre l’occupant. Ainsi, au cours de cette période, chaque secteur était doté d’une section, chaque région d’une katiba et les zones de commando, pouvant se regrouper en bataillons fort de 400 à 500 djounouds, formés et équipés d’armes modernes, pour la plupart récupérés sur l’ennemi.
Suite aux coups répétés des moudjahidine, sous la direction éclairée des frères Si Lakhdar et Si Ali Khodja, toute la région Est d’Alger fut embrasée et ce, malgré de nombreux renforts que l’armée coloniale avait dépêché sur les lieux. Allant de Khemis El Khechna à Bouira et de Fort de l’Eau à Tablat, l’ennemi essuyait défaite sur défaite. Oued-El-Maleh, Bouguoudene, Sakamody, la côte 616, Bouzegza, Zberbar, Laperrine, Palestro, Bouskène et d’autres noms encore restés liés, à jamais celui de Lakhdaria. Partout, dans les djebels, comme dans les plaines, Si Lakhdari faisait la démonstration de son génie de la guérilla, de son courage devenu légendaire, de son aptitude à s’adapter et à adapter les différentes tactiques de combat ainsi que de son ascendant auprès de ses djounouds et des populations. Ses qualités de meneur d’hommes, d’organisateur, donnant toujours et en toutes occasions le meilleur exemple, lui valurent d’être nommé en octobre 1956, peu après la tombée au champ d’honneur de, Ali Khodja, à Fort de l’Eau, comme capitaine chef de la zone I de la wilaya IV comme, il fut appelé début 1957 au conseil de la wilaya en tant que commandant militaire adjoint au colonel Si M’hamed. Désormais, en sa qualité de chef militaire de la wilaya et sous la direction clairvoyante de Si M’hamed, le Cdt Si Lakhdar, s’employa avec ardeur et sans jamais se lasser à un vaste travail de formation d’organisation et d’actions dont l’objectif était la structuration et l’adaptation des structures de l’ALN aux fonctions de l’évolution de la lutte armée et l’intensification des actions militaires contre l’occupant. Ainsi, au cours de cette période, chaque secteur était doté d’une section, chaque région d’une katiba et les zones de commando, pouvant se regrouper en bataillons fort de 400 à 500 djounoud, formés et équipés d’armes modernes, pour la plupart récupérés sur l’ennemi. Mais pour Si Lakhdar la formation politico-militaire du moudjahid, sa maturité et sa foi sont les facteurs déterminants. “Mettez” disait-il “une mitrailleuse de 38” entre les mains d’un djoundi qui n’a pas de foi, il perdrait son arme sûrement… Donnez un fusil de chasse à un djoundi qui sait s’en servir et qui croit en la justesse de son combat, il vous fera des miracles". Ainsi, à l’initiative de Si Lakhdar, un guide militaire “de la guerre à la guérilla” a été rédigé et largement diffusé à travers les unités de la wilaya et où les djounoud trouvaient en détail, la stratégie de notre lutte armée, les principes et techniques de la guérilla et les consignes à suivre. Et partout, en wilaya IV, de l’Ouarsenis à Palestro et de la Mitidja à Ksar El Boukhari, l’ALN sous le commandement de Si Lakhdar, remportait des victoires retentissantes, aux portes même de la capitale, Alger.
Après un repli de quelques kilomètres vers Ouled Zenine, avec leur commandant blessé, transporté par deux djoundis, celui-ci ne pouvant supporter, succomba à ses blessures et fut enterré sur les lieux du combat. Au douar Ouled Zenine, une stèle fut érigée en hommage à tous ceux qui se sont sacrifiés, tombés au champ d’honneur pour que vive l’Algérie, libre et indépendante. Aujourd’hui, Lakhdaria (ex Palestro), chef lieu de commune et de daira, dans la wilaya de Bouira, porte son nom.
Réagissant aux coups sévères, portés à son armée, l'ennemi concentre d‘importantes troupes, quadrille les régions et utilise une répression aveugle contre les populations civiles, sans défense ainsi que les bombardements massifs, les ratissages et les incendies de fôrets avec l’utilisation du napalm, interdit par la convention de Genève. Dans la nuit du 4 au 5 mars 1958, se trouvant avec le commando Ali Khodja et deux sections de la katiba “zoubeiria” au djebel Belgroune lorsque les guetteurs l’avertirent de l’arrivée d’importantes colonnes de véhicules militaires ennemis, qui convergeaient vers eux à partir de Tablat, Bouskène, Sour-El-Ghozlane (Aumale) et de Bir Ghbalou et avant même le lever du jour, l’encerclement était total. Des milliers de soldats français montaient à l’assaut du djebel. L’accrochage était inévitable. Le premier choc a été terrible pour les soldats des premières lignes, plusieurs dizaines de morts furent relevés. Pour éviter de plus grandes pertes, face à ces moudjahidine désirant rendre chèrement leur vie, l’armée française fit intervenir son aviation et ses chars. Alors que le soleil était haut dans le ciel, le Cdt Si Lakhdar fut blessé par une balle de mitrailleuse, tirée d’un avion. Le commando “Ali Khodja” et la katiba “zoubeiria” tentent une percée et réussirent à briser l’encerclement. Après un repli de quelques kilomètres vers Ouled Zenine, avec leur commandant blessé, transporté par deux djoundis, celui-ci ne pouvant supporter, succomba à ses blessures et fut enterré sur les lieux du combat. Au douar Ouled Zenine, une stèle fut érigée en hommage à tous ceux qui se sont sacrifiés, tombés au champ d’honneur pour que vive l’Algérie, libre et indépendante. Aujourd’hui, Lakhdaria (ex Palestro), chef lieu de commune et de daira, dans la wilaya de Bouira, porte son nom. Pour mémoire et pour que personne n’oublie le sacrifice de ce révolutionnaire qu’a enfanté la commune, une journée de commémoration, les 5 mars devrait être inscrite au niveau de l’APC. Quelques faits de l’armée qui ont défrayé la chronique en 1956 “le 9 juillet” au moment de l’opération 459, Si Lakhdar surprend à Guerrouma (à l’est de Tablat) un convoi de ravitaillement. “Le 8 août”, une patrouille du 117 RI pert 13 hommes au col du Bekkar, près de Tablat, en plus d'une embuscade qui a fait 5 morts au sud de l’Arbaa. “Le 12, en bordure de la plaine de Beni Slimane, Si autre Lakhdar accroche sévèrement un détachement : bilan 22 tués et des disparus. “Le 21” Si Lakhdar de nouveau surprend une section du 6e RI au moment où elle venait d’être déposée par hélicoptère dans la région tourmentée de Zberbar : bilan 17 tués. “Le 27 octobre” à 5 km de Tablat, embuscade meurtrière d’un convoi du 6e RI puis à Béni-Khalfoun, un peu à l’est de Palestro. “La guerre d’Algérie” Ed. Messidor
Ath Mouhoub
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| موضوع: رد: الشهيد سي لخضر الله يرحموSi Lakhdar, Le Héro Glorieux السبت 29 سبتمبر 2007 - 3:30 | |
| De gauche à droite :- Si Cherif (Ali Mellah), chef politico-militaire de la wilaya 6 (Sahara);- Si M’Hamed (Ahmed Boughara), chef politique puis chef politico-militaire de la wilaya 4 (Algérois);- Si Salah (Mohamed Zamoum), chef des renseignements et liaisons puis chef politico-militaire de la wilaya 4 (Algérois);- Bou Koro (Amar Ouamrane), adjoint de Krim Belkacem en Kabylie au début de la Revolution, chef politico-militaire de la wilaya 4 (Algérois) puis colonel dans l’état-major de l’extérieur;- Si Sadek (Sadek Dehilès), chef militaire, chef politico-militaire de la wilaya 4 (Algérois) puis colonel dans l’état-major de l’extérieur;- Si Tayeb (Omar Oussedik), chef militaire de la wilaya 4 (Algérois) puis colonel dans l’état-major de l’extérieur.
A l’initiative de Machaâl Chahid et d’El Moudjahid
Commémoration au Centre de presse d’El Moudjahid du 50e anniversaire de la mort au champ d’honneur du chahid Ali Khodja
Ali Khodja impressionnait par sa simplicité, son sens de l’engagement et son patriotisme
Par : Tahar Mohamed Al Anouar Le : lundi 09 octobre 2006
L’association Machaâl Chahid en coordination avec le Centre de presse d’El Moudjahid a organisé une séance commémorative du 50e anniversaire de la mort sur le champ d’honneur du chahid Ali Khodja, décrit par ses compagnons d’armes, M. Bachir Rouis et le commandant Azzedine, comme combattant doté de grandes facultés d’organisateur et d’un courage exemplaire. Totalement engagé dans la lutte, le chahid aux qualités décrites comme irréprochables a été l’auteur à la tête de son commando où il officiait dans la région de Lakhdaria jusqu’à Sour El-Ghozlane, de plusieurs actions d’éclat.
L’objectif était de frapper l’imagination chez l’armée coloniale et les colons quant à la présence de l’ALN sur le terrain. L’objectif a été également de récupérer le maximum d’armes. La rencontre s’est déroulée en présence de moudjahidine dont certains étaient les compagnons du chahid. M. Bachir Rouis qui a servi dans le commando dirigé par Ali Khodja le décrit comme un homme doté d’une grande volonté en même temps que d’une très grande simplicité, ayant le contact facile avec les djounoud. Il avait dit-il des facultés d’organisation très grandes. Il s’avançait toujours dans le cadre des opérations déclenchées avec son commando, en réunissant le maximum de chances de succès. La récupération des armes auprès de l’ennemi était un objectif essentiel dans le cadre de ces actions. En évoquant le contact avec les moudjahidine, Ali Khodja leur tenait le langage de la fraternité, rapporte M. Bachir Rouis. Nous sommes tous des moudjahidine leur disait-il. Il s’agissait d’un homme totalement convaincu, prêt à aller au sacrifice avant que d’engager ses compagnons à le faire. Sa contribution à la lutte de libération nationale a fait de lui un héros, lui dont la modestie et la simplicité étaient connues de tous Fidèle à ses convictions révolutionnaires et à son sens du sacrifice le chahid est mort les armes à la main au combat lors d’un accrochage avec des éléments de l’armée française coloniale. Succédant à M. Bachir Rouis, le commandant Azzedine, qui précise qu’il n’a pas eu l’honneur de servir sous les ordres de Ali Khodja, mais sous ceux d’un autre héros, Si Lakhdar, qui a dirigé le commando à la mort de Ali Khodja. Le commandant Azzedine décrit lui aussi Ali Khodja comme un génie de la guérilla qui a tenu un grand rôle dit-il son total engagement contre l’ennemi lui a peut-être fait oublier un principe que le commandant Si Azzedine a rappelé comme principal, celui de tenir. Il fallait éviter de trop grandes pertes dans les rangs. Le commandant Azzedine rappelle que c’est au sacrifice de héros comme Ali Khodja, de Si Lakhdar et de milliers de moudjahidine que l’Algérie a atteint son objectif, celui de se libérer du joug colonial. Le commando a eu comme celui qui l’a précédé un rôle extrêmement actif. Les deux orateurs se sont tous les deux appesantis sur la nécessaire connaissance de l’histoire de notre révolution pour lui éviter des récupérations qui peuvent s’avérer mortelles pour elle. C’est une période de l’histoire de notre pays qui est fondamentale et que l’on doit préserver de l’oubli, des manipulations et des récupérations. Il faut préserver son prestige dira M. Bachir Rouis. La Révolution a été conçue pour être un vaccin pour l’éternité
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| موضوع: رد: الشهيد سي لخضر الله يرحموSi Lakhdar, Le Héro Glorieux السبت 29 سبتمبر 2007 - 3:31 | |
| Commémoration du 49e anniversaire du décès du Cdt Si Lakhdar
“Mettez, disait-il, une mitrailleuse entre les mains d’un djoundi qui n’a pas la foi et il perdra sûrement son arme… Donnez un fusil de chasse à un djoundi qui sait s’en servir et qui croit en la justesse de son combat et il nous fera des miracles”.Le Centre culturel de Lakhdaria a abrité, hier, la cérémonie de commémoration du 49e anniversaire du décès, au champ d’honneur, du valeureux commandant Si Lakhdar. A cette occasion historique, organisée par l’Organisation communale des moudjahidine de Lakhdaria avec la participation du musée du Moudjahid de Bouira, ce regroupement — le premier du genre — a réuni de nombreux moudjahids, la famille révolutionnaire de la contrée, quelques compagnons d’armes et plusieurs membres de sa famille. Dans les interventions de plusieurs de ses compagnons l’ayant côtoyé dans le maquis, dont Ahmed Rekhouane, responsable au niveau de l’organisation des moudjahidine, les intervenants ont relaté et fait revivre ainsi, à travers les différents faits d’armes, son comportement exemplaire tout au long de son combat qui l’a mené jusqu’au sacrifice suprême : le 5 mars, où le courageux combattant qu’est le commandant Si Lakhdar tomba au champ d’honneur en martyr pour l’Algérie.
Le commandant Si Lakhdar, de son vrai nom Saïd Mokrani, né à Palestro, plus précisément dans un village situé à l’ouest de la commune, Gueigour, le 6 novembre 1934, est issu d’une famille pauvre, paysanne. Il grandit dans cette région où il fit ses études dans la seule école de la contrée, à Palestro (actuellement Lakhdaria) où il devait parcourir journellement une dizaine de kilomètres. Il a appris aussi le dur métier de maçon au centre professionnel, seul métier accessible aux indigènes du village. Très jeune et dès le déclenchement de la lutte armée, il fut contacté par le Front de libération national pour être chargé, et ce début 1955, de l’organisation des maquis dans la région de Palestro et d’Aïn Bessem. Très tôt, il devint le premier responsable politico-militaire de la région.
Il fut rejoint peu de temps après, à la fin du printemps 1955, par Ali Khodja qui fut compagnon de lutte et un frère. Tous deux, ils réussirent à mettre sur pied de puissants commandos dont la valeur, la discipline et le courage avaient soulevé l’admiration de l’ennemi lui-même et au sein duquel il sèma la panique. Suite aux coups répétés des moudjahiddine sous la direction éclairée des frères Si Lakhdar et Si Ali Khodja toute la région est d’Alger fut embrassée, et ce malgré de nombreux renforts de troupes coloniales dépêchées sur les lieux. Partout, dans les djebels comme dans les plaines, Si Lakhdar faisait la démonstration de son génie de la guérilla et son courage était devenu légendaire : son aptitude à s’adapter et adapter les différentes techniques de son combat ainsi que son ascendant auprès de ses djounoud faisaient que les population les accueillaient à bras ouvert et avec fierté. Ses qualités de meneur d’hommes, d’organisateur, donnant toujours et en toutes occasions et circonstances le meilleur exemple, lui valurent d’être désigné en octobre 1956, peu après la tombée au champ d’honneur d’Ali Khodja, à Fort-de-L’eau, comme capitaine, chef de la zone I de la wilaya IV. Il fut appelé, début 57, au conseil de la wilaya en tant que commandant militaire adjoint au colonel Si M’hamed. Désormais, en sa qualité de chef militaire de la wilaya et sous la clairvoyance du colonel Si M’hamed, le Cdt Si Lakhdar s’employa avec ardeur et sans jamais se lasser à un vaste travail de formation, d’organisation et d’action dont l’objectif était la structuration et l’adaptation des structures de l’ALN aux fonctions de l’évolution de la lutte armée et l’intensification des actions militaires contre l’occupant.
Ainsi, au cours de cette période, chaque secteur était doté d’une section, chaque région d’une Katiba et les “zones du commando” pouvant se regrouper en bataillon, fort de 400 à 500 djounouds formés et équipés d’armes modernes, pour la plupart récupérées sur l’ennemi sur les champs de combat.
Mais pour Si Lakhdar la formation politico-militaire du moudjahid et sa maturité sont des facteurs déterminants : “Mettez, disait-il, une mitrailleuse entre les mains d’un djoundi qui n’a pas la foi et il perdrait sûrement son arme… Donnez un fusil de chasse à un djoundi qui sait s’en servir et qui croit en la justesse de son combat et il nous fera des miracles”.
Ainsi, à l’initiative de Si Lakhdar, un guide militaire De la guerre à la guérilla a été rédigé et, largement, il a décrit en détail la stratégie de la lutte armée, les principes et techniques de la guérilla et les consignes à suivre. Aussi, partout dans la wilaya IV, de l’Ouarsenis à Palestro et de la Mitidja à K'sar El Bokhari, l’ALN, sous le commandement de Si Lakhdar, remportait des victoires retentissantes aux portes-mêmes de la capitale : Alger. Réagissant aux coups sévères portés à son armée, celle-ci concentra d’importantes troupes, quadrilla les régions et utilisa une répression aveugle contre les populations civiles sans défense ainsi que des bombardements massifs, des ratissages et des incendies de forêts, utilisant le napalm interdit par la convention de Genève.
Dans la nuit du 4 au 5 mars 58, alors qu’il se trouvait avec le commando ALi Khodja et deux sections de la Katibat Zoubeiria au djebel Bagroune, deux guetteurs l’avertirent de l’arrivée imminente de colonnes de véhicules militaires ennemis, lesquelles convergeaient vers eux à partir de Tablat, Bousken, Sour El Ghozlane (Aumale) et Bir Ghbalou. Avant-même le lever du jour : l’encerclement était complet. Des milliers de soldats français escaladaient le djebel. L’accrochage était inévitable.
Le premier choc a été terrible : parmi les soldats des premières lignes, plusieurs dizaines de morts furent relevés. Pour éviter de plus grandes pertes face à des moudjahidine désirant vendre chèrement leur vie, l’armée française fit intervenir son aviation et ses chars.
Alors que le soleil était haut dans le ciel, le commandant Si Lakhdar fut touché par une balle de mitrailleuse tirée d’un avion. Le commando Ali Khodja et la Katiba Zoubeïria tentèrent une percée et réussirent à briser l’encerclement après un repli de quelques kilomètres vers Ouled Zenine avec le commandant blessé et transporté par deux djounoud. Si Lakhdar succomba à ses blessures et fut enterré sur les lieux-mêmes du combat. Au douar Zenine, une stèle en marbre fut érigée en hommage aux sacrifices de tous ceux qui, comme le Cdt Si Lakhdar, sont tombés au champ d’honneur pour que vive l’Algérie libre et indépendante.
Aujourd’hui, Lakhdaria (ex-Palestro), chef-lieu de commune et de daïra dans la wilaya de Bouira, porte son nom. Pour mémoire, nous citerons le témoignage d’un compagnon d’armes Boualem Hamrène, plus connu sous le nom de “Boualem la France” et résidant à Aïn Benian. Dans son témoignage, parlant des responsables de l’ALN, de la wilaya IV, venant de la zone II et allant vers la zone IV, il affirmait que “ces officiers étaient simples et modestes : leur seul souci était l’état, tant sanitaire que psychologique de leurs troupes. Ils passaient des soirées entières avec les djounoud. C’est au cours d’une de ces nombreuses soirées qu’une phrase notée par le commandant Si Lakhdar sur une page d’un de ses albums résumait ainsi : “Dieu Tout-Puissant, je ne sais quel est le chemin que d’autres pourront suivre mais en ce qui me concerne donnez-moi la liberté ou donnez-moi la mort”.
Quelques faits d’armes qui ont défrayé la chronique en 1956 : Le 9 juillet, au moment de l’opération 459, Si Lakhdar surprit l’ennemi à Guerrouma (à l’est de Tablat) lors d’un convoi de ravitaillement ;
Le 8 août, une patrouille du 117e RI perd 13 hommes au col du Bekkar au sud de la commune de Tablat (entre Tablat et Tourtatsine et une autre embuscade qui fait 5 morts au sud de l’Arbaâ.
Le 12, en bordure de Beni Slimane, Si Lakhdar accroche sérieusement un détachement du 1er RI. Bilan : 22 tués.
Le 21, Si Lakhdar, de nouveau, surprit une section du RI au moment où elle venait d’être déposée par hélicoptère dans la région tourmentée de Zberbar. Bilan : 17 morts.
Le 27 octobre, à 5 km de Tablat, une embuscade meurtrière contre un convoi du 1er RI à Beni Khalfoun, à l’est de Palestro, dans la commune de Thieis (Kadiria).
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| | | عادل
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| موضوع: رد: الشهيد سي لخضر الله يرحموSi Lakhdar, Le Héro Glorieux الثلاثاء 6 أكتوبر 2009 - 16:02 | |
| الله يرحم كل الشهداء لي ماتو على البلاد شكرااا على الافادة | |
| | | سلمى تابلاط
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| موضوع: رد: الشهيد سي لخضر الله يرحموSi Lakhdar, Le Héro Glorieux الثلاثاء 6 أكتوبر 2009 - 16:09 | |
| الله يرحمو ان لله وانى اليه راجعون | |
| | | TABLAT-CITY
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| موضوع: رد: الشهيد سي لخضر الله يرحموSi Lakhdar, Le Héro Glorieux الأحد 8 نوفمبر 2009 - 19:37 | |
| شكرا على الموضوع والصور عندي صور خاصة بتابلاط قريب نحطهم نشالله | |
| | | | الشهيد سي لخضر الله يرحموSi Lakhdar, Le Héro Glorieux | |
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